Le terme « Bánh » est en effet un mot vietnamien qui englobe une grande variété de plats, allant des gâteaux aux pains, en passant par les pâtisseries et les desserts. Cette diversité reflète la richesse de la cuisine vietnamienne et l’importance qu’elle accorde à la texture, à la saveur et à la présentation des aliments.
Les « Bánh » vietnamiens sont souvent préparés à partir d’ingrédients de base tels que la farine de riz, la farine de blé, le sucre, les œufs et le lait de coco, mais ils peuvent aussi inclure des éléments plus spécifiques à la cuisine locale comme le taro, la patate douce ou les haricots mungo.
Parmi les variétés les plus célèbres, on trouve le « Bánh mì », un sandwich vietnamien rempli de viande, de légumes marinés, de pâté et de sauce, ainsi que le « Bánh xèo », une crêpe croustillante garnie de crevettes, de porc, de germes de haricots mungo et d’herbes fraîches.
Les « Bánh » sont souvent associés à des occasions spéciales telles que le Têt (Nouvel An lunaire), les mariages ou les fêtes religieuses, où ils sont préparés avec soin et offerts en signe de respect et de bon augure.
En somme, les « Bánh » vietnamiens représentent bien plus qu’une simple catégorie culinaire ; ils sont le reflet d’une culture riche et diversifiée, où la nourriture est synonyme de partage, de tradition et de célébration.
Il y a toutes sortes de Báhn
Le Báhn Mi est un sandwich vietnamien né du passage des Français pendant près de 10 ans de colonisation. C’est un sandwich qui se décline avec des dizaines de spécialités du Viêtnam. Le pain accueille aussi bien du chà gio, du porc mariné au barbecue, que des boulettes de bœuf sauté. On croque de la carotte, du concombre, de la carambole, avec des herbes aromatiques, ciboulette, coriandre, menthe thaï.
Il y a aussi des Báhn qu’on assimilera à des crêpes. C’est de la farine de riz qui enveloppe du salé. Émincé de porc et champignons noirs, menthe, oignon frit, …